Les cours d'eau de Villars
Les trois cours d'eau identifiés
Sur cette image provenant du Plan Local d’Urbanisme établit par Épures en 2020 on voit les trois cours d’eau identifiés qui parcourent notre commune, deux ruisseaux, le Riotord et le Rieudelet, et une rivière, le Furan. S’y ajoutent des ruisseaux sans nom comme celui partant de la source des joncs qui alimente la mare derrière le complexe sportif et qui devient souterrain avant de rejoindre le Riotord ou celui de la source Combeau qui rejoint le Rieudelet. On voit aussi deux autres ruisseaux plus ou moins intermittents.
Le Riotord
Le Riotord prend sa source près du Grand Charlieu à 570 m d’altitude, sépare sur le début de son parcours les communes de Villars et de Saint-Étienne, passe sous le premier pont d’Europe continentale sur lequel passait la ligne de chemin de fer de 1827, alimente les bassins du parc Jean Marc, sépare les communes de Villars et de Saint-Priest-en-Jarez et se jette dans le Furan à Ratarieux à 430 m d’altitude après un parcours de près de 4 km.
Le Rieudelet
Le Rieudelet se forme à partir de plusieurs sources près de Dourdel et de Côte-Chaude à environ 560 m d’altitude, descend la vallée du Cluzel, sépare les communes de Villars et de Saint-Genest-Lerpt sur un peu moins de 2 km et se jette dans le Furan en aval de la station d’épuration Furania sur la commune de La Fouillouse à environ 420 m d’altitude après un parcours de 6,5 km. Sur sa rive gauche il reçoit le ruisseau de la Robertanne et d’autres petits ruisseaux sans nom. Le Rieudelet reçoit aussi les effluents de la station d’épuration d’une partie de la commune de Saint-Genest-Lerpt qui est sujette depuis quelques années à des dysfonctionnements. Il est prévu pour 2023 de supprimer cette station et d’envoyer les eaux usées directement à la station Furania.
Le Furan
Le Furan prend sa source au Bessat et rejoint la Loire à Andrézieux après un parcours d’une quarantaine de kilomètres. Il suit la limite de notre commune sur environ 900 m la séparant de L’Étrat sur 400 m et de La Fouillouse sur 500 m.
Les noms sur le cadastre napoléonien
Sur le cadastre dit napoléonien de 1831, le Riotord s’appelle ruisseau de Rioto ou Rioteau, le Rieudelet ruisseau de Ridolet ou Rieudelet selon les feuilles. Ce ne sont peut-être que des erreurs de transcriptions.
Origine du nom du Furan
Le Furan était autrefois nommé Furens. Si l’on se réfère à un dictionnaire latin, furens s’emploie à propos de quelqu’un qui délire. On a donc pensé que ce nom venait du caractère « furieux » autrement dit torrentiel de la rivière. Il est vrai qu’au cours des siècles avant la construction des barrages, le Furens a souvent inondé la ville faisant parfois de très gros dégâts et emportant des vies.
Au XIe siècle Saint-Étienne s’appelait Sanctus Stephanus de Furano et non de Furens. Furano est plus près de notre Furan.
Une autre origine a été proposée provenant du latin fur qui signifie voleur, pourquoi voleur ? Peut-être parce qu’il faisait disparaître des biens lors des inondations. Ou encore ce nom pourrait être lié à Furina (ou Furrina) déesse romaine des eaux souterraines et des puits, mais y a-t-il vraiment un rapport avec des eaux de surface comme une rivière.
Origine des noms des ruisseaux
Quant aux noms des deux ruisseaux, rieu ou rio d’origine latine signifie ruisseau. Rieudelet serait peut-être un diminutif pour signifier un petit ruisseau et Riotord pour tordu, tortueux indiquant un parcours compliqué.
Au XIe siècle Saint-Étienne s’appelait Sanctus Stephanus de Furano et non de Furens. Furano est plus près de notre Furan.
Une autre origine a été proposée provenant du latin fur qui signifie voleur, pourquoi voleur ? Peut-être parce qu’il faisait disparaître des biens lors des inondations. Ou encore ce nom pourrait être lié à Furina (ou Furrina) déesse romaine des eaux souterraines et des puits, mais y a-t-il vraiment un rapport avec des eaux de surface comme une rivière.